
Lorsque vous êtes débordé ou à bout de nerfs, demandez-vous de l’aide? Tant d’entre nous finissent par souffrir en silence, et pourtant l’aide est à notre portée.
Résister à la demande
Qu’il s’agisse de garde d’enfants ou d’aide dans le cadre d’un projet au travail, beaucoup d’entre nous n’ont pas le courage de solliciter l’appui nécessaire.
Pourquoi? « L’aide est l’ultime chose envisagée », indique Caroline Meyer, naturopathe et maître reiki. Plutôt que de risquer de nous exposer, nous nous efforçons de dissimuler les lacunes – nos besoins… La plupart vont même jusqu’à refuser l’aide offerte ».
Selon elle, plusieurs associent l’aide à un signe de faiblesse. « Nous croyons que les gens qui réussissent sont tout simplement davantage capables d’agir par eux-mêmes ».
Aide et santé
« Se sentir dépassé et perdu, avoir besoin d’aide sans la demander est extrêmement stressant », explique Mme Meyer. Le stress chronique incontrôlé comporte une myriade de conséquences négatives sur la santé. Heureusement, dit-elle, demander de l’aide apporte un soulagement profond, ce qui réduit alors considérablement le niveau de stress ».
L’inverse est également vrai. « Chacun d’entre nous sait à quel point il est bon d’aider les autres », souligne-t-elle. En s’abstenant d’aide, vous privez votre entourage de la possibilité de vivre cette expérience de générosité. En posant la question, vous pouvez réellement améliorer la santé d’autres personnes de votre cercle social et de votre collectivité! ».
Comment formuler une demande
Comme la pleine conscience et la gratitude, demander de l’aide se pratique. Un bon point de départ, ajoute Mme Meyer, est de débuter par des demandes de moindre envergure – quelque chose de moins important et de moins centré. En outre, il serait plus aisé de demander d’abord aux personnes de confiance ».
Cela dit, s’entraîner à « solliciter un groupe élargi, rendre votre demande publique, peut livrer des bénéfices étonnamment positifs. Pensez aux innombrables exemples de générosité financés par le public de la part de connaissances et d’étrangers ».
Rejet de la réalité
Avant de solliciter de l’aide, [nous] nous interrogeons souvent : « Si je demande de l’aide, quelles sont les chances que j’en obtienne », dit Mme Meyer. Une part du risque, explique-t-elle, est de ne pas recevoir l’aide demandée, ou du moins pas celle à laquelle on s’attend. Reconnaissez la douleur d’essuyer un refus et évaluez la réponse de la personne. Peut-être que le membre de votre famille souhaiterait prodiguer son aide, mais c’est impossible de choisir le moment opportun ».
« L’acte de demander, souligne Mme Meyer, procure une rétroaction sur les meilleures personnes auxquelles s’adresser ». Poser des questions éclaire la nature de vos relations.
Demander de l’aide est salutaire
« Le stress non maîtrisé constitue l’un des facteurs les plus courants des maladies chroniques, indique Mme Meyer. Demander de l’aide augmente nos liens avec les autres. La santé de tous en profite! Il s’avère aussi agréable d’être utile que de recevoir de l’aide ».