Existe-t-il un ingrédient magique dans l’art d’être parent qui aide les enfants à grandir heureux, à cultiver la résilience et à atteindre leur potentiel, quel qu’il soit ? Réponse courte : oui.
Toutefois, il est bon de rappeler qu’il ne faut pas comparer les enfants et leurs parcours d’épanouissement. « Avoir le sens de la réussite, c’est s’épanouir », explique Gail Johnson, ergothérapeute pédiatrique. “Reconnaître que chaque enfant a des capacités différentes nous permet de célébrer ses compétences uniques et de lui donner la possibilité de réussir.
La manière dont nous commençons
Les premières années de la vie sont les plus importantes pour le développement du cerveau. De nouvelles connexions neuronales, appelées synapses, se forment à chaque nouvelle expérience.
Cependant, le développement du cerveau commence bien avant. La construction d’un nouveau cerveau nécessite une alimentation appropriée (et une supplémentation, si nécessaire) qui garantit des niveaux adéquats de folate, d’iode, de vitamine D, de fer, de choline et d’acides gras essentiels oméga-3. Mais un niveau de stress élevé peut affecter le développement du cerveau, de même que diverses hormones.
Le voyage continue
La petite enfance est une période propice à l’établissement de liens affectifs. En tenant nos bébés et en répondant à leurs besoins, nous les aidons à apprendre à nous faire confiance, chaque interaction étant cimentée par de nouvelles synapses (plus d’un million de connexions neuronales se forment dans le cerveau chaque seconde au cours des premières années de la vie).
Les années du tout-petit s’accompagnent d’un grand nombre de nouveaux apprentissages, y compris les émotions. Cependant, selon Mme Johnson, « certains enfants peuvent avoir des difficultés à exprimer ou à comprendre les émotions, en raison de problèmes de développement ».
Cela peut rendre difficile la connexion émotionnelle, mais cela n’empêche pas la communication. « Il s’agit d’être attentif aux autres façons dont ils communiquent et à ce qui les intéresse », dit-elle.
La proximité se décline sous de multiples formes : les prendre dans ses bras, se blottir contre soi pour lire, jouer à des jeux de rôle et explorer l’extérieur ne sont que quelques-unes des façons dont nous pouvons nous connecter et communiquer avec nos enfants.
Au cours des années préscolaires et scolaires, les enfants apprennent à jouer en coopération et en compétition, à gérer leurs émotions et à développer des compétences sociales. Être présent vous permet d’observer et de créer des occasions de répondre à leurs besoins, y compris leur nouveau besoin d’indépendance.
Viennent ensuite les années souvent difficiles
Il n’a jamais été facile d’être parent d’adolescents, et chaque génération est confrontée à de nouveaux défis. Les préadolescents prennent conscience des changements corporels, ce qui accroît leur conscience de soi, d’autant plus à l’ère des médias sociaux. Il y aura des accès d’humeur, des doutes, de l’agressivité passive et un besoin plus grand que jamais de savoir que leurs parents sont présents.
« L’adolescence est une période de reconnexion, ce qui rend souvent la communication difficile », explique Mme Johnson. Efforcez-vous de créer un environnement familial positif et offrez des occasions de communiquer sur ce qui les intéresse. Par-dessus tout, dit Johnson, soyez présent, observez et écoutez.
Tout cela pour dire que
Le parcours de développement de nos enfants est jalonné de virages inattendus et de hauts et de bas émotionnels. Être présent nous permet de répondre aux besoins de nos enfants, de les aider à apprendre la confiance et de cultiver leur empathie et leur résilience.
Elle nous permet également de grandir aux côtés de nos enfants et de trouver la grâce dans les endroits les plus inattendus du chemin.
Par Daniela Ginta, MSc, NNCP
