Entretenir des relations fructueuses

Retrouver le chemin des relations

Entretenir des relations fructueuses

Même si le début de la pandémie semble remonter à une éternité, il est important de se souvenir des leçons que nous avons tirées de cette période, notamment de l’importance de la résilience collective. Par-dessus tout, nous avons acquis une meilleure appréciation de l’importance d’entretenir des liens, en restant convaincus que le fait d’être socialement connecté nous rend plus sûrs, plus sains et plus heureux.

Impacts individuels

Il ne fait aucun doute que la pandémie a rendu nombre d’entre nous un peu nerveux. Bien que nous ayons souffert collectivement, les effets sur les différents groupes de population ont été différents.

« Il est important de reconnaître que la façon dont les gens ont vécu la pandémie a beaucoup à voir avec leur situation de vie et les ressources dont ils disposaient, y compris les éléments de base », explique David Gomes, coach de vie et enseignant de la pleine conscience. En général, les femmes et les parents ont été plus durement touchés.

Génération « ceci contre cela »

Qu’on le veuille ou non, le fait d’appeler les différentes générations X (nées dans les années 60 et 70), Y (les millennials nés dans les années 80 et 90) et Z (les post-millennials, nés en 2000 et après) permet de mieux comprendre l’impact du phénomène mondial qui nous a tous ébranlés.

La capacité à naviguer facilement dans le monde numérique a été très utile aux générations Y et Z, mais elle n’a pas suffi à compenser la perte de la socialisation en personne. Les étapes importantes de la vie, telles que les cérémonies de remise des diplômes, les mariages et les célébrations de la vie, ont été mises en suspens.

« Les jeunes, en particulier, ont été confrontés à la pandémie, car elle est survenue à un moment où ils se lançaient dans la vie active, où ils devaient trouver un emploi et une voie à suivre, ce à quoi leurs parents n’ont pas été confrontés », explique M. Gomes.

Les écrans à la rescousse ?

C’est compliqué. Nous savons que l’utilisation intensive des écrans nuit à notre bien-être. Elle peut nous empêcher d’être présents ; elle peut nuire à notre sommeil et à notre concentration, ce qui affecte notre productivité au travail. Mais si l’on ajoute une pandémie, nous dépendons soudain des écrans pour la plupart de nos interactions humaines, qu’il s’agisse de discussions en ligne au travail ou en famille, de rencontres ou d’exercices physiques.

« Les humains se sont toujours rassemblés en cercle pour raconter des histoires, faire la fête et être ensemble ; c’est dans notre ADN », explique M. Gomes. Les écrans, qu’on les aime ou qu’on les déteste, nous ont permis d’échapper à la solitude à une époque où nous en avions le plus besoin.

Outils de pleine conscience

La vie est la somme de nombreux changements, sur lesquels nous n’avons pour la plupart aucun contrôle, et la récente pandémie en est la preuve. « Beaucoup d’entre nous n’aiment pas le changement, alors nous essayons de garder les choses stables », explique M. Gomes.

L’acquisition de compétences d’adaptation, comme la prise en compte des transitions, peut contribuer à réduire l’anxiété souvent associée aux événements de la vie, y compris la pandémie.

« La vie est une série ininterrompue de transitions », déclare M. Gomes. La pandémie nous a rappelé le caractère sacré de la possibilité d’être à l’extérieur et d’être en contact avec nos semblables.

 

Par Daniela Ginta, MSc, NNCP