Trouver la joie dans la noirceur

Conseils pour mieux vivre avec le trouble affectif saisonnier

2025-10
Trouver la joie dans la noirceur

Aimes-tu la petite douceur des mois plus froids ou t’as plutôt envie de faire comme un ours pis d’hiberner jusqu’au printemps? Environ 15 pour cent des Canadiens vivent une forme de « blues de l’hiver », pis entre deux et trois pour cent souffrent du trouble affectif saisonnier (TAS), surtout les femmes pis les jeunes.

Pour certains, s’adapter à la pluie, à la neige pis à la noirceur, c’est juste une question de changer leur façon de voir les choses. Mais au-delà du mindset, y’a des moyens concrets d’adoucir la saison.

Nuances du blues (hivernal)

Le blues de l’hiver est plus doux que le TAS, qui est un trouble dépressif lié aux changements de saison. Le TAS survient généralement à l’automne ou en hiver, mais peut aussi apparaître au printemps ou à l’été.

Le blues amène un peu de tristesse, moins de motivation pis l’envie de se réconforter avec de la bouffe doudou. Le TAS, par contre, est plus sérieux : il peut nuire aux routines, amener l’isolement social, la solitude, l’irritabilité, une prise de poids pis des troubles du sommeil.

Les niveaux de lumière comptent

Moins de soleil affecte la sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur. Le manque de lumière augmente la mélatonine, ce qui nous rend plus endormis. Les faibles niveaux de vitamine D, fréquents en hiver, sont aussi liés à une baisse de moral.

Certaines personnes trouvent du réconfort avec la luminothérapie — une exposition à une lumière beaucoup plus intense que celle de l’éclairage intérieur normal.

Prévoir pour les jours plus sombres

Trouver l’équilibre entre repos pis activité, c’est la clé. Planifie des activités sociales régulières comme des soupers ou des soirées de films, pis essaie de marcher à chaque jour. Parler de ses émotions aide aussi; la thérapie cognitivo-comportementale est souvent aussi efficace que la luminothérapie.

Bien se préparer au sommeil

Pas assez de sommeil nuit à l’humeur, mais trop dormir peut causer des problèmes aussi. Garde des heures de coucher et de lever régulières, vise entre 7 et 9 heures de sommeil, pis ton humeur va en bénéficier. Les habitudes constantes de sommeil maximisent les bienfaits pour l’humeur.

Manger pour soutenir ton corps (et le leur aussi)

Des repas réguliers aident à réguler ton rythme circadien pis à améliorer ton moral. Nourris tes bactéries intestinales avec des fibres, des protéines, des bons gras pis des glucides non raffinés — ça booste la sérotonine pis ça soutient la santé mentale.

Prendre soin de soi pendant les mois froids veut pas dire éviter complètement les journées « down ». Observe-toi, respire profondément, pis permets-toi des journées plus lentes et reposantes. L’équilibre, c’est tout.

 

Par Daniela Ginta