4 façons de prévenir le cancer de la prostate

Changements faciles et effets protecteurs

4 façons de prévenir le cancer de la prostate

Chaque année en novembre à travers le monde, des hommes se laissent pousser la moustache pour la collecte de fonds et la sensibilisation au cancer de la prostate (et d’autres problèmes de santé masculine) dans le cadre d’un événement appelé « Movember ». Prenez le temps d’apprendre d’importantes notions sur le cancer de la prostate – et songez à vous passer de votre rasoir ce mois-ci.

Symptômes précurseurs

Les signes et les symptômes courants du cancer de la prostate sont les suivants :

  • Miction fréquente, surtout la nuit
  • Difficulté de commencer à uriner ou d’en cesser le flux
  • Incapacité d’uriner
  • Faiblesse ou diminution du jet urinaire
  • Interruption du jet urinaire
  • Sensation d’incapacité à vider complètement la vessie
  • Brûlure ou douleur lors de la miction

Si vous éprouvez l’un de ces symptômes ou d’autres problèmes de santé, consultez votre professionnel de la santé.

Prévention

Certains facteurs de risque, comme les facteurs associés à l’âge ou la génétique, nous échappent. Discutez avec votre professionnel de la santé d’un dépistage adéquat pour vous.

Bonne nouvelle, nous jouons un rôle actif dans la prévention par les habitudes de vie.

1. Cessez de fumer

Les conclusions prouvent que le tabac est impliqué dans les cas agressifs du cancer de la prostate.

2. Modifiez votre régime alimentaire

Afin de prévenir et de limiter les tumeurs cancéreuses, les chercheurs recommandent d’éviter les viandes transformées et les viandes rouges, notamment les viandes rouges grillées, rôties et frites, et de réduire la consommation de produits laitiers et de céréales raffinées. Augmentez votre apport en fruits et légumes en adoptant un régime végétalien. Les études ont démontré qu’une alimentation végétalienne aide à la diminution du niveau d’APS, l’indice sanguin de mesure du cancer de la prostate. Novembre célèbre le World Vegan Month, voici l’occasion parfaite d’expérimenter ce style alimentaire.

Vous pouvez aussi y aller graduellement en surveillant votre apport alimentaire en nutriments et aliments, comme ceux-ci :

Le lycopène

Cet antioxydant de couleur rouge vif présent dans la tomate s’avère précieux dans la prévention du cancer de la prostate. Selon une étude, la consommation de deux portions hebdomadaires de sauce tomate réduit le risque de cancer de la prostate de 23 %. Il ressort que la cuisson de tomates dans l’huile d’olive permet d’absorber davantage de lycopène. La goyave, l’abricot et la pastèque en contiennent également.

Le calcium

Sollicité par de nombreuses fonctions physiques, le calcium est présent dans les produits laitiers et les légumes comme le chou frisé et le brocoli. Certaines études indiquent qu’une prise élevée de calcium peut accroître le risque de cancer de la prostate métastatique et de stade avancé par rapport à une prise plus faible. Les résultats d’études divergent quant au calcium, mais un apport modéré sous forme alimentaire ou sous forme de suppléments semble sûr. Les recherches montrent que le lait de soya ou le lait d’amande enrichi remplacent sainement le lait de vache.

Le thé vert

Le thé vert serait doté d’un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires et contre divers types de cancer, notamment le cancer de la prostate.

3. Allez marcher

De récentes études prouvent que l’exercice, avant et après le diagnostic, est vital pour que les résultats du traitement soient bénéfiques. Les marcheurs les plus rapides, avant le diagnostic et la chirurgie, présentent davantage de vaisseaux sanguins de taille normale dans leurs tumeurs, comparativement à ceux qui marchent plus lentement. Ces vaisseaux sanguins de taille normale peuvent inhiber la prolifération du cancer et améliorer l’efficacité des traitements.

4. Dormez bien

Une bonne nuit de sommeil peut réduire le risque de développer un cancer de la prostate de stade avancé. Une étude a montré que les hommes qui dorment davantage et avec moins d’interruptions présentent des niveaux élevés de l’hormone mélatonine dans l’urine. Leur risque de développer un cancer de la prostate de stade avancé est de 75 % moins élevé que celui des hommes dont le niveau de mélatonine est inférieur.