
Fermez les yeux, prenez une respiration et visualisez un collègue imaginaire. Quels sont ses traits de personnalité ?
Une Miranda Priestly — glaciale, exigeante et performante ? (Le diable s’habille en Prada) Ou une Mindy Lahiri : joyeuse, rebelle et quelque peu égocentrique (The Mindy Project) Ou encore imaginez un Don Draper — cynique, créatif et charmeur ? (Mad Men).
Les conclusions de la recherche
La subtilité, c’est que le personnage que vous visualisez en dit long sur vous, selon les chercheurs de l’université du Nebraska. Les traits que personnalité que vous attribuez à votre collègue imaginaire sont susceptibles de miroiter les vôtres. Votre collègue imaginaire est-il positif, fonceur, cherchant à résoudre les problèmes ? Toutes les chances que ce soit votre cas aussi.
Les chercheurs ont découvert qu’encourager les personnages de composition produit un portrait plus complet de la vision des gens, leur interprétation des événements et leurs attentes envers les autres (par opposition au fait de demander aux gens leur perception de leurs collègues réels). Les chercheurs ont approché des centaines d’adultes d’une variété de disciplines afin de déterminer leur « capital psychologique ».
Qu’est-ce que le « capital psychologique »?
Le capital psychologique consiste en quatre principaux traits : l’espoir, la résilience, l’optimisme et l’efficacité. Ce bouquet de traits de personnalité est lié à l’habileté de surmonter des problèmes et de poursuivre activement des objectifs. Un capital psychologique élevé est également synonyme de niveau de stress inférieur et d’un meilleur bien-être global.
Comment interpréter cette recherche ? Les sujets qui ont visualisé la proactivité et la résilience de l’échec de leurs collègues imaginaires se révélaient en fait plus heureux et plus productifs dans leur travail réel.
Examinez de près le collègue que vous évoquez. Ce que vous admirez en lui vaut la peine d’être cultivé plus profondément en vous-même, et ce qui vous rend moins enthousiaste peut être évincé de votre propre vie.
Espérons que vous n’avez pas imaginé un Michael Scott… (The Office).