Le bonheur par la reprogrammation cérébrale

Une approche facile de la pleine conscience

Le bonheur par la reprogrammation cérébrale

Vous êtes stressé, épuisé ou ne vous sentez pas bien? Trois respirations peuvent changer les choses.

1. Asseyez-vous. Prêtez attention à votre corps.

2. Fermez lentement les yeux.

3. Inspirez en comptant jusqu’à 3 et en visualisant que vous êtes une urne qui se remplit de bas en haut.

4. Expirez en comptant jusqu’à 6 et en visualisant que l’urne se vide de haut en bas.

5. Exécutez les étapes 3 et 4 deux autres fois.

6. Répétez l’exercice une heure plus tard.

Et voilà. Vous avez commencé une pratique de pleine conscience.

La pleine conscience est la conscience de tout ce qui se passe <comme cela se passe>. Elle procure à notre corps l’attention de la sensation, du son, de la pensée et de l’émotion.

Les avantages sur la santé de la méditation régulière en pleine conscience sont étayés par de nombreuses études et comprennent le soulagement de la douleur chronique, de l’anxiété, des troubles cutanés ainsi que de l’optimisation de la perte de poids et de l’immunité, tout comme l’apaisement renforcé du stress du système parasympathique.

Bref, les neuroscientifiques découvrent que la pleine conscience peut reprogrammer notre cerveau pour bénéficier de moins de stress et de plus de bonheur.

Quel est le fonctionnement?

« Le cerveau ressemble à du velcro pour les mauvaises expériences et à du téflon pour les expériences positives », déclare le Dr Richard Mendius, neurologue et auteur d’études sur la neuroscience du bonheur.

Le Dr Mendius explique que la tendance à la négativité du cerveau : « Le cerveau est programmé pour détecter l’information négative plus rapidement que l’information positive ».

« Mais le cerveau peut également réapprendre, souligne-t-il. Le diagramme des schémas du cerveau peut changer grâce à l’expérience. »

L’un des exemples les plus éloquents a été découvert dans le cerveau des personnes qui s’adonnent à la méditation. Lors d’une étude, certaines zones cérébrales des méditants ont mis en relief l’état cérébral avant et après la méditation, indiquant ainsi les émotions positives et l’humeur.

Une autre étude a montré que les méditants n’ayant que huit semaines de pratique à leur actif utilisaient davantage de zones cérébrales que les sujets non méditants en matière de gestion de la tristesse. Ceci pourrait expliquer la capacité des méditants à réinstaurer un équilibre – tolérance et récupération de la tristesse, deux degrés de plus de santé mentale.

Laisser aller la négativité

La pleine conscience nous aide à laisser remonter les réactions négatives, les ressentir et les faire disparaître dans l’esprit. Ceci est fort utile, car nos cerveaux négatifs nous conduisent à juger les autres comme soi-même, et à craindre d’être jugés par les autres, ce qui crée du stress.

Lorsqu’un jugement se produit dans votre esprit, posez-vous trois questions :

  • Est-ce aimable?
  • Est-ce vrai?
  • Est-ce utile?

La même réflexion avant de s’adresser aux autres peut mener à des relations plus positives.

S’en tenir aux éléments positifs

Pour que notre cerveau retienne mieux les bonnes expériences, nous devons soutenir le signal agréable qui lui est envoyé. Plus facile que cela en a l’air! Essayez les étapes suivantes pour un cerveau plus heureux en 30 secondes.

Étape 1 : prenez conscience de l’expérience positive au moment où elle se produit.

Étape 2 : remplacez les pensées de type « c’est correct » par « c’est génial » afin d’amplifier l’expérience apprenante du cerveau.

Étape 3 : laissez aller les pensées négatives.

Étape 4 : ressentez les sensations corporelles associées à l’expérience positive.

Étape 5 : continuez pendant 30 secondes.

La pratique régulière de la pleine conscience accroît notre résilience aux hauts et aux bas que la vie nous amène. Notre cerveau et notre corps nous en seront reconnaissants.