Accueillir ses imperfections

La perfection n’existe pas

Accueillir ses imperfections

Combien de fois avez-vous parcouru le fil d’actualité de médias sociaux et admiré les clichés de vacances d’un ami, les détails de son entraînement et les égoportraits impeccables, pour finalement vous sentir déprimé et anxieux de n’être pas à la hauteur? Il est temps de recadrer ces défauts perçus et de rechercher les forces émergentes.

La perfection n’existe pas

Le perfectionnisme engendre de graves conséquences pour la santé mentale; pas besoin d’être perfectionniste pour ressentir la pression intrusive des médias sociaux dans lesquels les photos soigneusement filtrées et sélectionnées ne mettent en valeur que les moments les plus enviables.

Si vous êtes prêts à accueillir vos propres imperfections, en ligne ou hors ligne, essayez ces quelques habiletés d’adaptation.

Pratiquer la gratitude

Prenez un moment, au quotidien, pour apprécier un aspect de votre corps. Dites merci à vos cuisses de vous porter lors d’une randonnée et merci à vos poumons pour vous oxygéner même pendant votre sommeil.

Découvrir votre superpuissance

Tentez de recadrer vos défauts perçus et de rechercher les forces émergentes.

Sharon Blady a réussi à accueillir son trouble d’anxiété en l’attelant à ses forces. L’anxiété l’a toujours menée à une vision des choses aux conséquences désastreuses à long terme. Consciente de cette prédisposition mentale, elle s’applique maintenant à focaliser plutôt cette énergie à effectuer une planification stratégique de longue portée. Mme Blady considère à présent ses problèmes de santé mentale comme des superpouvoirs qui confèrent une approche unique à sa carrière.

Delaney Coelho a reçu, à l’âge de 27 ans, un diagnostic de trouble de déficit d’attention avec hyperactivité adulte (TDAH) et a éprouvé un soulagement de comprendre enfin la raison du fonctionnement différent de son cerveau comparé aux autres. Mme Coelho déclare qu’elle est fière des caractéristiques qui permettent son épanouissement dans un environnement au rythme rapide ou de dégager des solutions là où les autres n’entrevoient que le chaos.

Cultiver l’autocompassion

Trois éléments clés de l’autocompassion sont la pleine conscience, un sens d’humanité commune et la bonté envers soi.

La pleine conscience aide la conscientisation de la souffrance que nous subissons. L’humanité commune procure le réconfort en réalisant que d’autres luttent tout comme nous. La bonté envers nous consiste en l’acte de diriger les pensées bienveillantes envers soi. Par exemple, se dire « Je m’accepte comme je suis », ou simplement « je me pardonne ». Avec la pratique, cette approche en trois volets d’autocompassion deviendra davantage instinctive.

Aspirer à montrer son soi authentique

Admettre son imperfection peut être intimidant, mais le simple fait de l’admettre constitue l’unique façon de gérer la peur d’être dévoilé. Pouvez-vous partager sur les médias sociaux un élément honnête sur une erreur ou un grand défi de votre vie? Afficheriez-vous une photo non filtrée et peu élogieuse de vous qui capte un souvenir amusant ou heureux? Donnez de l’authenticité à vos affichages sur les médias sociaux et observez ce qui se passe.

Prendre un répit des médias sociaux

À l’occasion, prenez une pause des médias sociaux. Le flux régulier soigneusement trié des moments radieux d’autres personnes peut nuire au changement de notre propre pensée. Prenez plutôt un café avec un ami de confiance et une marche, en s’attardant à observer la beauté de la nature dans ses multiples imperfections.