Vous avez l’impression de vous noyer dans une mer sans fond, d’échéances, d’attentes, de longues listes de choses à exécuter? Le manque d’énergie et la fatigue vous guettent-ils couramment? Êtes-vous vulnérable aux humeurs négatives, à l’irritabilité ou la frustration sous l’effet du stress ?
Les plus du stress
De courtes poussées de stress pour surmonter une léthargie ou pour améliorer une performance constituent une réponse positive et saine au stress. Le stress qui donne un élan procure à un joueur de hockey l’avantage concurrentiel ou permet à un chanteur de projeter avec enthousiasme, créant un sentiment de maîtrise et d’accomplissement.
Les moins du stress
L’être humain est conçu pour répondre aux urgences à court terme. La réponse « combat ou fuite », initiée par les glandes surrénales, mobilise l’adrénaline et le cortisol pour libérer la glycémie, augmenter la tension artérielle et la fréquence cardiaque pour une meilleure perfusion en oxygène vers les muscles.
Des effets néfastes se produisent lorsque le système de réponse au stress reste en position « marche » de façon chronique, ce qui amène une pléthore de maladies liées au stress. Des réactions de stress continues ou excessives peuvent finalement se manifester par des maladies auto-immunes, des ulcères gastroduodénaux, des maladies cardiovasculaires ou même le cancer.
Le stress au travail : une préoccupation mondiale croissante
Le stress lié au travail est défini par l’Organisation mondiale de la santé comme « la réaction des gens, lorsque confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles qui ne correspondent pas à leurs connaissances et à leurs capacités, et qui mettent à l’épreuve leur capacité d’adaptation ».
Ici, on estime que 62 % des travailleurs très stressés considèrent le travail comme leur principale source de stress. Cette préoccupation croissante se retrouve également à l’échelle mondiale; le Japon et la Chine, où de longues heures de travail sont attendues, disposent chacun d’un mot pour nommer la mort par surmenage : karoshi et guolaosi, respectivement.
Apprendre à s’adapter au stress
La barre chocolatée du milieu de l’après-midi ou la troisième tasse de café ne constitue qu’une solution temporaire pour pallier le manque d’énergie ou la mauvaise humeur. Au fil du temps, l’excès de caféine et de collations riches en sucre, associé au stress et à un mode de vie sédentaire, provoque un cycle de fatigue, de déséquilibres nutritionnels et d’une réaction néfaste au stress.
Développer la capacité prévisionnelle des facteurs de stress et accroître la maîtrise de soi grâce à la communication efficace – une forme d’intelligence émotionnelle – minimisent le stress. Le soutien émotionnel par le biais des loisirs et des relations sociales peut également compenser certains des effets négatifs du stress.
Adaptogènes
Les substances naturelles connues sous le nom d’adaptogènes, utilisées depuis des siècles en médecine chinoise et ayurvédique pour promouvoir un sentiment de bien-être en régulant la réponse au stress surrénalien, peuvent réduire l’intensité et les retombées négatives du stress.
Ashwagandha, rhodiola et basilic sacré (également connu sous le nom de tulsi) sont tous des adaptogènes communs utilisés pour aider à soulager les plaintes liées au stress. Consultez votre professionnel de la santé pour en savoir plus sur les suppléments qui pourraient vous convenir.
Des stratégies de style de vie simples
- L’exercice augmente les endorphines (neurotransmetteurs du bien-être) et élimine les tensions quotidiennes.
- Un sommeil de bonne qualité aide à améliorer l’humeur et à réduire le stress.
- Les pratiques de pleine conscience comme la méditation peuvent restaurer le calme et la paix même après quelques minutes.
- Passer du temps dans la nature aide à se protéger du stress et est en corrélation avec des taux plus élevés de bonheur et de performance cognitive.
