
La terre et la mer peuvent sembler opposées, mais elles sont intimement liées. Ce qui se passe sur terre, en particulier dans nos sols, a un impact sur la santé de nos océans, et il est impératif pour le bien-être de tous les êtres vivants que les deux soient traités avec soin.
Comment la santé des sols affecte la santé de notre planète
« De mauvaises pratiques agricoles peuvent entraîner l’érosion et la pollution des sols », explique James Campbell, chercheur associé au Centre de recherche pour les solutions en matière de carbone de l’université Heriot-Watt.
Environ 33 % des sols de la planète sont dégradés, en grande partie à cause de l’agriculture, et plus de 90 % risquent de subir le même sort d’ici à 2050, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Mais l’avenir de la production alimentaire n’est pas le seul à être menacé par cette situation. Il en va de même pour la capacité de la planète à maintenir toute forme de vie.
Le sol stocke le carbone et contribue à réguler la température de la planète. Lorsqu’il est dégradé, tout ce carbone stocké est relâché dans l’atmosphère, ce qui en fait l’un des principaux responsables du changement climatique.
Le lien entre la santé des sols et nos océans
La dégradation des terres et des sols affecte également nos océans. Après tout, le dioxyde de carbone (CO2) libéré par des activités telles que le labourage ou la coupe à blanc des forêts pour faire place à la production alimentaire doit bien aller quelque part. Il se retrouve dans l’autre puits de carbone de la Terre : les océans. Lorsque le CO2 se dissout dans l’eau de mer, il se transforme en acide carbonique, ce qui augmente l’acidité de l’océan.
L’acidification des océans est dévastatrice pour les écosystèmes sous-marins. Connue également sous le nom d’« ostéoporose de la mer », elle diminue la teneur en carbonate de l’eau de mer, dont se servent les mollusques, les coraux et les crustacés pour construire leurs coquilles, leurs récifs et leurs squelettes.
Les actions individuelles peuvent influer sur l’avenir
Un rapport des Nations unies sur la biodiversité et les services écosystémiques publié en 2020 estime qu’un quart de tous les vertébrés, invertébrés et plantes terrestres, d’eau douce et marines sont menacés d’extinction, et que nombre d’entre eux n’ont plus que quelques décennies devant eux avant de disparaître à jamais.
Le pronostic est sombre, mais si nous voulons changer de cap, nous pouvons commencer par réfléchir de manière plus critique à l’impact de nos actions individuelles.
Acheter local
Des distances de transport plus courtes signifient généralement que moins de dioxyde de carbone est émis dans l’atmosphère.
Évitez d’utiliser des produits chimiques à la maison
Il s’agit notamment des engrais, des insecticides et des pesticides utilisés sur les pelouses ou dans les jardins, qui sont nocifs pour les humains, les insectes, les oiseaux, les poissons et les animaux domestiques.
Remplacer la pelouse par des espèces végétales indigènes
Pour réduire la quantité de tonte, d’arrosage et même d’engrais nécessaire pour garder votre pelouse luxuriante, commencez à remplacer l’herbe par des plantes qui poussent naturellement là où vous êtes.
Gardez Fluffy à l’intérieur
Les chats sont des chasseurs furtifs qui représentent une menace pour les oiseaux, les petits animaux et les reptiles qui vivent dans votre jardin ou votre quartier. Si Fluffy veut absolument sortir, mettez-lui un collier avec une cloche pour alerter les proies de sa présence.
By Tiffany Mayer